Suite aux conclusions de la convention citoyenne pour le climat, PRIARTEM et Agir pour l’environnement réclament un vrai moratoire de la 5G
La convention citoyenne sur le climat propose « d’évaluer les avantages et les inconvénients de la 5G par rapport à la fibre avant et non après avoir accordé les licences pour son développement et d’instaurer un moratoire sur la mise en place de la 5G en attendant les résultats de l’évaluation de la 5G sur la santé et le climat ». Les citoyens se sont globalement prononcés en faveur d’un numérique de moindre impact environnemental.
À la suite de cette proposition de bon sens adoptée à 98% des membres de la Convention citoyenne pour le climat, la ministre de l’Ecologie et le ministre de la Santé ont demandé au Premier ministre d’attendre l’évaluation en cours par l’Agence sanitaire avant le déploiement de la 5G.
Les associations PRIARTEM et Agir pour l’Environnement se félicitent de cette avancée qu’elles réclament depuis de longs mois. Elles ont d’ailleurs saisi le Conseil d’Etat en début d’année en vue d’obtenir l’annulation de l’arrêté et du décret fixant les conditions d’attribution des fréquences 5G. Les associations attendent néanmoins la traduction effective de ce premier pas et enjoignent le gouvernement à suspendre la procédure d’attribution des fréquences 5G, toujours en cours. Elles exhortent le gouvernement à mettre en oeuvre une réelle évaluation environnementale et un débat public sous l’égide de la Commission Nationale du Débat Public, tels que requis par la réglementation dans le cadre de programmes d’une telle ampleur.